Quels métiers rendent heureux ?
Tout le monde recherche le bonheur et beaucoup emploient tous les moyens possibles et imaginables pour atteindre cet objectif. Se pourrait-il que le travail puisse être un facteur qui rende heureux ? Ou du moins, peut-on être heureux en exerçant sa profession ? Le concept du bonheur est-il un élément important pour devenir plus productif professionnellement parlant ? Oui, le bonheur compte énormément. C’est bien la raison pour laquelle on parle du « boulot de ses rêves », autrement dit du métier qui rendrait heureux, épanoui.
Le bonheur au travail
Le sentiment de satisfaction résultant d’un travail bien fait pousse à mieux travailler et un cercle vertueux se crée à partir de là. Mais certaines personnes ont la chance d’exercer le métier de leurs rêves mais n’en sont pas heureux, peut-être à cause d’une pression continue, de collaborateurs peu sympathiques, d’une ambiance malsaine. Un bon nombre de facteurs entrent donc en jeu sur le sujet du bonheur au sein du travail.
Est-il important d’être heureux au travail ?
Être heureux au travail impacte beaucoup sur les résultats et chaque jour, ce sentiment pousse à donner le meilleur et le maximum de soi. On a le moral blindé, toujours positif face aux difficultés. Le bien-être psychologique est essentiel pour tout travailleur, quelle que soit la nature du travail. Il y a trop d’employés malheureux au travail, soit en raison de celui-ci soit aggravé par celui-ci. C’est un triste fait et une foule de causes est invoquée : des horaires contraignants, la pénibilité du travail soit physiquement soit psychologiquement, les luttes intestines, le manque ou l’absence totale de reconnaissance, le manque de cohésion entre les salariés etc.
Quels métiers contribuent à un peu plus de bonheur ?
En fait, n’importe quel métier, en principe, devrait pouvoir apporter le bonheur, à partir du moment où celui qui l’exerce détient de l’autonomie, reçoit un soutien et de la reconnaissance. Mais il y a quand même des métiers qui, en soi, apporte du bien-être. Des études ont montré qu’il s’agit de certaines professions requérant peu de qualifications et le plus souvent féminisées. Y figurent le métier d’assistantes sociales, celui d’employés de maison et quelques métiers liés à la beauté tels que coiffeur, esthéticienne etc. Ces métiers n’exigent pas de diplôme particulier et ne sont pas forcément les plus rémunérateurs mais paradoxalement, ils font partie de ceux qui contribuent le plus au bonheur. Ce qui confirme l’éternel adage : « L’argent ne fait pas le bonheur ».
On n’exerce pas tous le métier qui rend heureux
C’est une excellente chose que des salariés trouvent la satisfaction et l’épanouissement dans leur travail. Mais hélas, on n’a pas tous cette chance. Car il faut bien qu’il y ait des travailleurs là où c’est dur et là où le moral prend un coup tous les jours. Tel est le sort des ouvriers en métallurgie et dans les industries graphiques, les caissières, les infirmiers, les aides-soignantes, les employés de banque etc. Les bruits constants, la forte demande émotionnelle quasi-permanente, le travail peu reconnu mais intense, tout cela est un obstacle au bien-être au travail.